Quelques textes sur le Go

On rencontre parfois dans la presse des textes sur le jeu de Go; parfois aussi, on trouve des textes consacrés au Go dans des domaines qui semblent n'avoir aucun rapport. En voici quelques-uns.

 Tiré à part de “L'APERÇU TRIMESTRIEL ÉCONOMIQUE“, avril 1987
L'auteur s'efforce de démontrer une analogie entre le jeu de Go et le mode de pensée des dirigeants japonais.


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 Le go comme modèle psy
 Go & Entreprise, par Cécile GEVREY (1994), joueuse de Go (image 233 ko)
 Go & guerre économique
 Go & sciences humaines, François PETITJEAN, Revue Française de Go, no.11, 1981
 Go & Echecs, par Pierre AROUTCHEFF dans Libération, 26 janvier 1980
 Pourquoi étudier les parties de pros ? (Denis Feldmann)
 Michel ROCARD nous parle de son intérêt pour le Go
Jeu & Stratégie, été 1986, une image (77 ko)
 Un article de Ça m'intéresse sur le site du club de Go de Strasbourg
 Des articles du Monde, du Reader Digest, des Nouvelles d'Alsace ici
 Un texte sur Edward Lasker (le champion d'échecs), Albert Einstein et le Go
(A titre de curiosité, une partie de Go d'E.Lasker)
 Un article d'Eugène Lim, le Monde-Dimanche
 Une interview de Georges Pérec, un précurseur du Go en France (Jeux & Stratégie, 1980)
 Un article dans “20 minutes” (Juillet 2003)
 Une belle collection d'articles sur le site de Jérôme HUBERT

 


 

Les go et les couleurs
GO PROFESSIONAL 2 Editeur : Oxford Softworksl Ubi Soft
Support : PC CD-ROM
Configuration minimale : Pentium ; 16 Mo de RAM ; Windows 951 98
Prix: 289 F (44 E)

LES PROGRAMMES de go sont bien moins prestigieux mais bien plus intéressants que ceux des échecs. Ces derniers écrasent sans se forcer n'importe quel joueur non professionnel depuis longtemps. Mais le go est beaucoup, beaucoup, plus compliqué à programmer. On trouve même sur le Web des sites qui expliquent pourquoi ça ne sera jamais possible d'arriver au même résultat (par exemple www.psy.uq.edu.au/ -jay/go/CS- TR-339.html).
Une petite communauté de programmeurs s'échine pourtant depuis bientôt trente ans (le pionnier étant Albert Zobrist en 1970) à relever le défi lancé par un homme d'affaires taïwanais : le prix Ing promet 1,5 million de dollars (1,4 million d'euros, 9 millions de francs) à l'auteur du premier programme qui battra un joueur professionnel. On est encore loin du compte.
Pourquoi alors s'intéresser à ces programmes que, pour une fois, l’intelligence humaine biologique toise encore ? La première raison, c'est qu'ils atteignent malgré tout un niveau très convenable pour un joueur européen. D'autre part, au go, un système de handicap fait que les insuffisances intrinsèques d'un programme sont moins rédhibitoires qu'aux échecs. On peut s'amuser même avec un programme faible, il suffit de lui accorder neuf pierres d'avance. La troisième raison, , c'est qu'il s'agit d'un milieu très sympathique, où les lois impitoyables du copyright et du secret professionnel marquent une certaine parenthèse. Les programmes de go n'ont pas de vrai marché, et avant leur existence commerciale, ils ont d'abord une gloire intellectuelle, généralement sous un autre nom. Ainsi, Go Professional 2, un des deux meilleurs programmes actuels, s'appelle surtout Go 4++ quand il est présenté par son auteur, Michael Reiss, dans des tournois. Un peu comme si votre Clio cachait en fait une Ferrari sous une carrosserie de série. L'autre très bon programme, Handtalk (version 9806), du Chinois Zhixing Chen, n'est malheureusement pas disponible* en France, sinon par Internet.
L'intérêt de Go Professional 2, malgré une interface assez rudimentaire mais suffisante, c'est que ses coups sont nettement plus "humains" que celui de son rival chinois. Il bat sans difficultés la version 10 de Many Faces of Go, le programme le plus luxueux, dont une version était jadis disponible en France. Et il est surtout disponible en magasin grâce à son distributeur Ubi Soft.

* Handtalk est maintenant disponible en France

Le Monde