Shan Sa

La joueuse de Go, roman
Grasset

Jeudi 27 septembre 2001
La chaîne Paris-Première reçoit au café les Trois-Arts (siège du club de Go Paris 20) Shan Sa, jeune romancière d'origine chinoise écrivant en français, pour sa dernière œuvre "La joueuse de Go".
De nombreux joueurs de go sont venus assister à cet entretien dont Farid Ben Malek et Pierre Colmez.

Les photos sont de Echolalie et de AB
Le réalisateur nous a priés de ne pas utiliser de flash
pendant l'enregistrement de l'émission

Shan Sa est née à Pékin en 1972. Après avoir écrit dans sa langue une œuvre poétique, elle quitte en 1990 Pékin et le chinois pour le français. Elle travaille alors avec le peintre Balthus. En 1997, Porte de la Paix céleste (éditions du Rocher), reçoit la bourse Goncourt du Premier roman. Il est traduit dans de nombreux pays. Son deuxième roman, Les Quatre Vies du saule, est paru chez Grasset (Prix Cazes 1999).

1937. Alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise, une lycéenne de seize ans semble ignorer tranquillement la guerre, les cruautés, les privations.
Mélancolique, seule telle « un rouleau de soie cramoisie enfermé au fond d'un coffre en bois », l'adolescente joue au Go. D'où tient-elle cette maîtrise ? Place des Mille Vents, la lycéenne s'amuse à mentir. Ses mains déplacent les pions sans jamais se tromper, les joueurs s'assoient en face d'elle à une table gravée en damier et la défient. Le Go est une esquive.
Est-elle amoureuse de Min ou de Jing ? Sait-elle qu'ils aident tous deux à la résistance contre les japonais ? Entre les bras duquel des deux perd-elle une virginité fiévreuse ?
Elle ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais, à peine plus âgé qu'elle, un samouraï de métal, sanglé dans le sacrifice nécessaire à la Patrie impérialiste qu'il défend. « Agir c'est mourir » pourrait-être la devise de ce puritain qui va chaque soir au bordel puisqu'il ne sait pas aimer autrement.
Ils vont s'affronter le temps d'une partie quotidienne de Go, en silence, dans le bruit mat des pions déplacés. Ils s'aimeront -; sans un geste -; alors que la Chine périt sous les japonais qui tuent, pillent, torturent …

Editions Grasset

Le début du roman



Anna Borrel & Shan Sa
et Luc Vannier, Christophe Mathevon, Farid Ben Malek
La présidente s'entretient avec Shan Sa

Ambiance, le tournage
(cette photo en 1052*864)

 


Alain Borrel, Gérard Gabella

Dédicace



 

 

 


L'émission de Paris-Première consacrée à Shan Sa (Film 15Mo, 3'34'')
(tournée au Club de Go Paris 20)

 


Un aperçu du bar (beaucoup de succès)
MM.Yves Decroix, Farid Ben Malek, Gérard Gabella


Les princes qui nous gouvernent
François Petitjean,
président du club de Go de Paris;
Luc Vannier,
vice-président de la Fédération Française de Go

 

La sélection de septembre du Goncourt : l'académie Goncourt a communiqué mardi 12 septembre sa sélection de rentrée pour le prix qui sera décerné le 5 novembre.
Le prix Goncourt 2001 n'a pas été décerné à Shan Sa

Par contre Shan Sa a été récompensée par
le Goncourt des lycéens 

Ce prix a été imaginé et est organisé par la FNAC
qui distribue l'ouvrage sur le Net

Une critique
Une interwiouv

Décembre 2001
Zoom sur Shan Sa dans la Revue Française de Go

 

Les ouvrages en compétition
Michel Braudeau: "L'interprétation des singes" (Stock) ; 
Christophe Donner: "L'empire de la morale" (Grasset) ; 
Jérome Garcin: "C'était tous les jours tempête" (Gallimard) ;
Michèle Gazier: "Le fil de soie" (Seuil) ; 
Guy Goffette: "Un été autour du cou" (Gallimard) ; 
Nancy Huston: "Dolce agonia" (Actes sud) ; 
Michel Houellebecq: "Plateforme" (Flammarion) ; 
Marc Lambron: "Etrangers dans la nuit" (Grasset) ;
Richard Millet: "La voix d'alto" (Gallimard) ; 
Eric Neuhoff: "Un bien fou" (Albin Michel); 
Jean Christophe Rufin: "Rouge brésil" (Gallimard) ; 
Eric-Emmanuel Schmitt: "La part de l'autre" (Albin Michel) ; 
Shan Sa: "La joueuse de go" (Grasset) ; 
Karine Tuil: "Interdit" (Plon) ; 
François Vallejo: "Madame Angeloso" (Viviane Hamy).