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Sai utilise le mot japonais shidougo
pour dire qu'il a joué tranquille; on peut traduire par Go pédagogique. Lorsqu'un professionnel donne
un cours de Go à un amateur il joue shidougo, c'est-à-dire
qu'il s'interdit d'abuser de son niveau pour rouler son adversaire. Au
contraire, il ne jouera que les coups dits authentiques (honte en
japonais). La partie achevée, il fera un commentaire détaillé.
Tournois : comme pour beaucoup de jeux, les
tournois sont un événement important. Si dans les pays asiatiques les
tournois rassemblent de nombreux joueurs, ce n'est pas encore le cas en
France.
Le Tournoi de Paris
est cependant le plus important tournoi d'Europe avec environ 250
participants. Il a lieu pendant le week-end de Pâques et il est
annoncé par la FFG
ici. On compte une trentaine de tournois de Go chaque année en
France.
Dans le même genre, il y a le Congrès Européen de Go qui, outre de
nombreuses compétitions, comprend le tournoi qui désignera le champion
d'Europe. De 500 à 800 participants ou visiteurs.
Il faut noter que les tournois européens sont dominés par les joueurs
asiatiques qui vivent en Europe. Le club de Go de Paris accueille ainsi
un étudiant chinois qui est 2èm dan pro, le club de
Marseille un joueur japonais 7èm dan amateur.
Tournoi de jeunes
organisé par la Nihon-ki in
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Tsumego :Le fameux coup dont on parle dans ce
chapitre concerne un problème de vie et de mort, la vie ou la mort d'un
groupe de pierres. C'est un problème de tsumego.
On rencontre naturellement ces sortes de problèmes en cours de partie
mais il en existe aussi qui sont créés par des joueurs forts. Leur
difficulté est variable mais on estime que le niveau maximum d'un tel
problème ne dépasse pas le niveau 5èm dan pro. C'est aussi
le seul domaine du jeu de Go où l'ordinateur donne de bons
résultats, l'espace réduit du problème lui permettant d'examiner tous
les coups, même les plus étranges.
De nombreux sites
proposent des problèmes de
tsumego (en anglais life & death) ; c'est un bon moyen pour évaluer son niveau.
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